Comment fonctionne la contraction des fibres musculaires

La contraction musculaire se produit lorsqu’une fibre musculaire ou un groupe de fibres est signalé par le cerveau via les nerfs pour s’activer et augmenter la tension dans le muscle. On parle également d’activation des fibres musculaires. Votre corps possède trois types de muscles différents, qui se contractent de trois manières différentes.

Fibres musculaires

Vos muscles sont constitués de faisceaux de fibres musculaires qui contiennent des milliers de structures plus petites appelées myofibrilles, où se produit la contraction proprement dite. Il existe deux types de filaments protéiques dans les myofibrilles : l’actine et la myosine. L’actine forme des filaments fins. La myosine, qui forme des filaments épais, est un « moteur moléculaire » qui convertit l’énergie chimique en énergie mécanique, laquelle crée la force et entraîne le mouvement.

Ces deux protéines, la myosine et l’actine, interagissent en glissant l’une sur l’autre, créant ainsi une tension pendant la contraction musculaire. Ces mécanismes moléculaires ne sont pas entièrement compris. Cette théorie est appelée « modèle du filament glissant » et sert de base aux biologistes pour comprendre la contraction musculaire.

La théorie du filament glissant explique que lorsqu’un muscle est activé et qu’un mouvement se produit, ces deux filaments imbriqués peuvent s’accrocher l’un à l’autre et tirer, ce qui entraîne un raccourcissement de la myofibrille. Ce raccourcissement s’appelle une contraction musculaire.

Il existe trois types de cellules musculaires dans le corps humain :

  • Lesmuscles squelettiques: ces muscles dirigent les mouvements volontaires. C’est le type de muscles que vous êtes le plus susceptible d’imaginer lorsque vous parlez de muscles, comme les muscles de vos bras et de vos jambes.
  • Muscle cardiaque: Ce sont les cellules du cœur qui pompent le sang. Leurs contractions entraînent les battements de votre cœur. Lorsque vous faites de l’exercice, vous faites battre votre cœur plus vite et le muscle cardiaque doit donc effectuer des contractions plus fréquentes.
  • Muscle lisse: Ces cellules sont responsables des mouvements involontaires du corps et tapissent les organes creux tels que les intestins, l’estomac et la vessie, ainsi que les vaisseaux sanguins et les voies respiratoires. Elles remplissent des fonctions importantes dans la digestion, l’élimination et la circulation sanguine.

Trois types de contraction musculaire

Il existe trois façons d’activer une fibre musculaire. Deux permettent le mouvement dans le muscle et une crée simplement une tension, sans mouvement articulaire. Les trois types de contraction sont les suivants :

  • La contraction musculaire concentrique (raccourcissement) : En musculation, il s’agit de la phase de soulèvement d’un exercice. Par exemple, soulever le poids dans le biceps curl ou faire des abdominaux. Le muscle se gonfle lorsqu’il est raccourci lors de la contraction. Les activités qui entraînent une contraction musculaire concentrique comprennent les sprints, la course en côte, le cyclisme, la montée d’escaliers et même le fait de se lever d’une chaise. La contraction concentrique implique un mouvement de l’articulation et développe la force.
  • Contraction musculaire excentrique (allongement) : En musculation, il s’agit de la phase durant laquelle le muscle revient à la position de départ de l’exercice. Dans le cas du biceps curl, c’est lorsque vous abaissez le poids à la position de départ. Dans le cas d’un redressement assis, c’est lorsque vous redescendez votre torse vers le sol. Vous utilisez la contraction excentrique pour descendre les escaliers, freiner en courant et dans les exercices de Pilates.
  • Contraction musculaire isométrique (statique) : Les exercices isométriques sont ceux qui n’impliquent aucun mouvement des articulations. Un exemple est la poussée contre un mur. Les exercices isométriques sont souvent utilisés dans les programmes de rééducation pour aider le muscle à se reconstruire. Les exercices isométriques sont utiles au début de la rééducation ou de la thérapie physique, en particulier lorsque le mouvement des articulations est douloureux.

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  • Kenney WL, Wilmore JH, Costill DL. Physiologie du sport et de l’exercice. Champaign, IL : Human Kinetics ; 2015.
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