Dyskinésie tardive – Symptômes, causes, traitements

Qu’est-ce que la dyskinésie tardive ?

La dyskinésie tardive est le terme médical désignant un mouvement retardé, involontaire et anormal. Elle se caractérise par des mouvements répétés et involontaires, principalement au niveau du visage et des doigts. Il peut s’agir de grimaces, d’une langue tirée, d’un clignement rapide des yeux, d’un pincement ou d’un claquage des lèvres et d’un tremblement des doigts. Les symptômes peuvent également être présents dans les bras, les jambes ou le tronc.

La dyskinésie tardive est généralement un effet secondaire rare, mais grave, de l’utilisation prolongée de médicaments neuroleptiques, prescrits pour le traitement de troubles psychiatriques et neurologiques. Toutefois, la dyskinésie tardive peut survenir après seulement six semaines d’utilisation. La majorité des neuroleptiques à l’origine de la dyskinésie tardive sont des neuroleptiques anciens, tels que la chlorpromazine, la fluphénazine, l’halopéridol et la trifluopérazine. Les neuroleptiques actuels sont moins susceptibles de provoquer une dyskinésie tardive.

La dyskinésie tardive se traite principalement par l’arrêt de l’utilisation du médicament à l’origine des symptômes. Votre professionnel de la santé peut vous prescrire un nouveau médicament pour remplacer celui qui a été arrêté. Les symptômes peuvent disparaître après l’arrêt du médicament, surtout si la dyskinésie tardive est diagnostiquée tôt. Dans certains cas, cependant, les symptômes peuvent être permanents ou s’aggraver même après l’arrêt du médicament. Les résultats sont d’autant meilleurs que le diagnostic et le traitement sont précoces. Il est donc important de contacter votre prestataire de soins de santé dès que vous détectez des symptômes.

Dans certains cas, la dyskinésie tardive peut accompagner les symptômes d’une affection grave. Consultez immédiatement un médecin (appelez le 911) en cas de symptômes graves, comme des crises d’épilepsie.

Consultez rapidement un médecin si vous êtes traité pour une dyskinésie tardive mais que les symptômes réapparaissent ou sont persistants.

Quels sont les symptômes de la dyskinésie tardive ?

Les symptômes de la dyskinésie tardive comprennent des mouvements involontaires. Ces mouvements se produisent principalement dans le visage et les doigts, mais peuvent également être présents dans les bras, les jambes et le tronc. Les mouvements sont souvent répétitifs et se produisent sans but.

Symptômes courants de la dyskinésie tardive

Vous pouvez ressentir les symptômes de la dyskinésie tardive tous les jours ou seulement de temps en temps. Parfois, l’un ou l’autre de ces symptômes de dyskinésie tardive peut être grave :

  • Grimaces
  • Grincement des dents ou mastication répétitive
  • Clignement rapide des yeux
  • Claquement des lèvres
  • Tirage de la langue
  • Contractions musculaires
  • Secousses ou tremblements des doigts

Symptômes pouvant indiquer une affection grave
Dans certains cas, la dyskinésie tardive peut s’accompagner des symptômes d’une affection grave qui doit être évaluée immédiatement dans un contexte d’urgence. Consultez immédiatement un médecin si vous, ou une personne qui vous accompagne, présentez des symptômes graves, notamment des contractions musculaires, des spasmes ou des convulsions.

Quelles sont les causes de la dyskinésie tardive ?

La dyskinésie tardive est un effet secondaire rare, mais grave, des médicaments neuroleptiques. Les neuroleptiques sont prescrits pour le traitement de troubles psychiatriques, gastro-intestinaux et neurologiques. La dyskinésie tardive survient généralement après des mois ou des années d’utilisation de neuroleptiques, mais dans certains cas, elle peut commencer après seulement six semaines d’utilisation.

Médicaments connus pour causer la dyskinésie tardive

Les médicaments suivants peuvent provoquer une dyskinésie tardive :

  • Chlorpromazine (Thorazine)
  • Fluphénazine (Prolixin)
  • Halopéridol (Haldol)
  • Métoclopramide (Metozolv, Reglan)
  • Prochlorpérazine (Compazine)
  • Trifluopérazine (Stelazine)

Quels sont les facteurs de risque de la dyskinésie tardive ?

Un certain nombre de facteurs augmentent le risque de développer une dyskinésie tardive. Toutes les personnes présentant des facteurs de risque ne seront pas atteintes de dyskinésie tardive. Les facteurs de risque de dyskinésie tardive sont les suivants :

  • Âge avancé
  • Alcoolisme
  • Diabète
  • Sexe féminin
  • Retard mental
  • Trouble de l’humeur
  • Toxicomanie
  • Utilisation de médicaments neuroleptiques

Comment traite-t-on la dyskinésie tardive ?

La dyskinésie tardive est principalement traitée par l’arrêt du médicament à l’origine des symptômes. Votre prestataire de soins de santé peut prescrire un nouveau médicament pour remplacer la fonction du médicament qui a été interrompu.

Les symptômes peuvent disparaître après l’arrêt du médicament, surtout si la dyskinésie tardive est diagnostiquée tôt. Dans certains cas, cependant, les symptômes peuvent être permanents ou s’aggraver même après l’arrêt du médicament. Votre professionnel de la santé établira un plan de traitement personnalisé pour vous aider à gérer et à vivre avec les symptômes temporaires ou permanents de la dyskinésie tardive.

Quelles sont les complications potentielles de la dyskinésie tardive ?

Les complications d’une dyskinésie tardive non traitée ou mal contrôlée peuvent être graves. Vous pouvez contribuer à minimiser votre risque de complications graves en suivant le plan de traitement que vous et votre professionnel de la santé avez conçu spécifiquement pour vous. Dans certains cas, les symptômes de la dyskinésie tardive peuvent être permanents. Ces complications de la dyskinésie tardive comprennent :

  • Incapacité à participer normalement aux activités
  • Lésion neurologique permanente

    1. Page d’information du NINDS sur la dyskinésie tardive. National Institute of Neurological Disorders and Stroke. http://www.ninds.nih.gov/disorders/tardive/tardive.htm.
    2. La dyskinésie tardive. Medline Plus, un service de la National Library of Medicine National Institutes of Health. http://www.nlm.nih.gov/medlineplus/ency/article/000685.htm.
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