L’hydronéphrose (gonflement et rétention d’urine) d’un rein se produit chez environ une personne sur 100. Il est également prouvé qu’environ deux pour cent de tous les examens échographiques prénataux révèlent un certain degré d’hydronéphrose, ce qui en fait « l’une des anomalies les plus fréquemment détectées pendant la grossesse. »(1)
Les facteurs de risque d’hydronéphrose sont les suivants : calculs rénaux, cicatrices dans le système urinaire dues à des interventions chirurgicales ou des infections antérieures, infections urinaires fréquentes, antécédents de cancer de la vessie ou du côlon ou pression accrue dans le bassin en raison de la grossesse. Des anomalies anatomiques peuvent également provoquer cette affection chez les bébés ou les fœtus à naître.
Dans la plupart des cas, avec un traitement, l’hydronéphrose se résorbe et les reins retrouvent leur fonction normale. Il arrive même que l’affection disparaisse d’elle-même, mais pas toujours. Il est important que l’hydronéphrose sévère soit toujours traitée rapidement afin de réduire le risque de complications potentielles, comme des lésions rénales permanentes ou une insuffisance rénale. Les traitements de l’hydronéphrose comprennent généralement l’utilisation d’antibiotiques ou de médicaments antidouleur… ou parfois une intervention chirurgicale.
Quels sont les moyens naturels d’améliorer le rétablissement après une hydronéphrose et de préserver la santé des reins ? Manger sainement, s’hydrater, atténuer la douleur avec une compresse chaude et prévenir les infections urinaires et les calculs rénaux sont autant de moyens de gérer les symptômes de l’hydronéphrose.
Qu’est-ce que l’hydronéphrose ?
L’hydronéphrose désigne l’excès de liquide qui s’accumule à l’intérieur d’un rein (gonflement) en raison d’une rétention d’urine. L’hydronéphrose peut affecter un seul rein ou parfois les deux ; l’hydronéphrose unilatérale décrit un rein affecté, tandis que l’hydronéphrose bilatérale décrit les deux. Le plus souvent, l’hydronéphrose entraîne le dysfonctionnement d’un rein, ce qui signifie heureusement que l’autre rein peut faire le travail pour les deux. Il arrive également que l’écoulement inverse de l’urine se produise, ce que l’on appelle le reflux.
Les reins sont de petits organes en forme de haricot, de la taille d’un poing, situés au milieu du dos, sous la cage thoracique. Les reins sont reliés à l’appareil urinaire, qui comprend les deux uretères, la vessie et l’urètre. Leur rôle dans l’organisme consiste à drainer les déchets, les liquides excédentaires et l’urine du corps.
Les adultes comme les enfants, et même les nourrissons et les fœtus à naître, peuvent développer une hydronéphrose si l’urine ne parvient pas à sortir correctement du corps. L’hydronéphrose est plus souvent observée chez les hommes que chez les femmes, mais les deux sexes peuvent être touchés.
Comment savoir si quelque chose ne va pas avec vos reins ? L’hydronéphrose ne provoque pas toujours de symptômes visibles, ce qui signifie qu’elle peut parfois être ignorée ou négligée jusqu’à ce qu’elle devienne un problème plus important. Une douleur au niveau des reins, une sensibilité au niveau du dos et de l’abdomen et des changements dans la miction sont autant de signes indiquant qu’il peut y avoir un problème au niveau des reins.
Signes et symptômes
Lorsqu’ils surviennent, quels sont les symptômes d’un rein bloqué ?(3) Les symptômes les plus courants de l’hydronéphrose sont les suivants :
- Une douleur près des reins, qui sont situés contre les muscles dorsaux dans la zone supérieure de l’abdomen. La douleur peut être ressentie sur le côté du corps et dans le dos (on parle parfois de douleur au flanc).
- Douleur en urinant
- Besoin urgent ou fréquent d’uriner
- Présence de sang dans l’urine
- Douleur à l’abdomen ou à l’aine
- Nausées et vomissements
- Fièvre
- Masse abdominale et gonflement accrus
- Infection des voies urinaires
- Chez les nourrissons, augmentation de l’agitation, des pleurs et du retard de croissance.
Les symptômes varient selon que l’hydronéphrose est légère, modérée ou grave. Une hydronéphrose modérée ou grave qui n’est pas traitée peut parfois devenir très grave et entraîner des complications, notamment des lésions rénales permanentes, voire une insuffisance rénale (bien que cette dernière soit rare).
L’hydronéphrose peut-elle provoquer une hypertension artérielle ? Cela n’arrive pas très fréquemment, mais l’hydronéphrose peut parfois entraîner une hypertension (pression artérielle élevée), en particulier chez les personnes âgées. Les chercheurs pensent que cela est dû à des facteurs tels que la vasoconstriction (constriction des vaisseaux sanguins) et la surcharge en sel et en eau.(4)
L’hydronéphrose est différente de l’affection appelée néphrose (ou syndrome néphrotique), qui est un type de maladie rénale caractérisée par un œdème et la perte de protéines du sang dans l’urine. Chez les adultes, la cause la plus fréquente de la néphrose est le diabète, tandis que d’autres causes peuvent inclure l’amyloïdose, le myélome multiple, le lymphome, la prééclampsie, le lupus systémique et le VIH.(5) L’hydronéphrose et la néphrose peuvent toutes deux provoquer un gonflement des reins, mais la néphrose est différente car elle implique également l’excrétion d’une trop grande quantité de protéines dans l’urine, ce qui entraîne des symptômes tels que la malnutrition, la fonte musculaire et autres. Le syndrome néphrotique peut également augmenter le risque d’infections et de caillots sanguins.
Causes et facteurs de risque de l’hydronéphrose
Quelles sont les causes de l’hydronéphrose ? Le plus souvent, l’hydronéphrose est due à une obstruction des tubes qui évacuent l’urine des reins (appelés uretères). Les uretères prennent normalement l’urine des reins et l’amènent à la vessie pour qu’elle soit éliminée du corps.
Il arrive parfois qu’il y ait une obstruction partielle des voies urinaires à la jonction des reins et de l’uretère (appelée jonction urétéro-pelvienne), ou qu’il y ait une obstruction à la jonction de l’uretère et de la vessie (appelée jonction urétérovésicale). Les blocages retiennent l’urine dans le rein, ce qui entraîne son accumulation et son étirement. Lorsque l’uretère se dilate, on parle d’hydroureter.
Le reflux vésico-urétéral se produit lorsque l’urine reflue dans l’uretère depuis la vessie jusqu’au rein. Le reflux vésico-urétéral est classé en fonction du degré de reflux : dans les cas légers, l’urine ne remonte que jusqu’à l’uretère (grade I ou 1) et dans les cas graves, un gonflement des reins (hydronéphrose) et une torsion de l’uretère se produisent (grade V ou 5).(6)
Qu’est-ce qui peut provoquer une inflammation des reins et un dysfonctionnement rénal ? L’hydronéphrose n’est pas une maladie en soi, mais plutôt un effet secondaire causé par d’autres maladies, blessures, infections ou conditions. Les causes du refoulement de l’urine dans les reins ou les uretères peuvent être les suivantes :(7)
- un défaut anatomique ou un blocage congénital (défaut présent à la naissance)
- cicatrices de l’uretère causées par des infections, des interventions chirurgicales ou des radiations antérieures
- des calculs rénaux
- Une tumeur dans l’abdomen ou le bassin, qui peut parfois être cancéreuse. Par exemple, l’hydronéphrose peut survenir chez les patients atteints d’un cancer de la vessie. Elle peut être causée par une tumeur au niveau de l’orifice urétéral ou par d’autres tumeurs urétérales qui entraînent une compression de l’uretère(8). Les tumeurs du cancer du col de l’utérus, du côlon ou de la prostate peuvent également entraîner une hydronéphrose.
- une hypertrophie de la prostate
- Problèmes avec les nerfs qui mènent à la vessie
- Caillots de sang
- Inflammation et infection des reins (ou à proximité).
- Chez les femmes, blocage dû à une augmentation du volume de l’utérus pendant la grossesse.
- Utérocèle, ou partie inférieure de l’uretère faisant saillie dans la vessie.
- le fait de ne pas être circoncis. Les chercheurs émettent désormais l’hypothèse que les garçons chez qui l’hydronéphrose a été diagnostiquée précocement et qui sont circoncis chez le nouveau-né présentent un taux réduit d’infections urinaires. Une étude récente parue dans la revue Pediatrics et publiée par l’American Academy of Pediatrics a révélé que la circoncision était associée à une réduction du risque d’infection urinaire chez les garçons souffrant d’hydronéphrose isolée, de reflux vésico-urétéral et d’obstruction de la jonction urétéro-pelvienne.(9)
L’hydronéphrose est-elle génétique ? C’est possible. Normalement, l’hydronéphrose n’est pas génétique et n’est pas héréditaire. Cependant, il est possible que l’hydronéphrose soit due à une anomalie génétique qui provoque une obstruction de l’uretère. L’hydronéphrose héréditaire est considérée comme un trait autosomique dominant qui provoque une obstruction unilatérale ou bilatérale de la jonction pelvi-urétérale (JUP).(10) Certaines conditions génétiques peuvent entraîner le développement de kystes dans les reins, ce qui augmente les risques d’obstruction.
Diagnostic et traitement conventionnel
Comment diagnostique-t-on l’hydronéphrose ? Votre médecin ou un urologue (spécialisé dans les affections du système urinaire) peut poser un diagnostic d’hydronéphrose en effectuant un examen physique et un certain nombre de tests.
Les tests peuvent comprendre : une analyse de sang, une analyse d’urine pour rechercher des signes d’infection ou de blocage, un examen d’imagerie par ultrasons pour visualiser les reins, une cysto-uréthrographie mictionnelle/un examen radiographique pour observer les reins, les uretères, la vessie et l’urètre, et éventuellement d’autres tests tels qu’une tomographie par ordinateur (CT), une imagerie par résonance magnétique (IRM) ou un scanner MAG3 pour évaluer le fonctionnement des reins. Une échographie permet de détecter les anomalies structurelles qui peuvent entraîner une hydronéphrose chez les nourrissons ou les fœtus à naître. Cet examen peut également être utilisé pour mettre en évidence un gonflement des reins chez le fœtus et un reflux vésico-urétéral primaire (reflux de l’urine).
Parfois, une hydronéphrose légère disparaît d’elle-même et ne nécessite aucun traitement. Mais si l’affection est devenue plus modérée ou grave, un traitement est nécessaire pour éliminer tout blocage et rétablir la fonction du ou des reins affectés. Le traitement de l’hydronéphrose comprend généralement les éléments suivants :
- Parfois, une « approche attentiste » est utilisée, c’est-à-dire que rien n’est fait pendant que l’état est surveillé pendant un certain temps. Cette approche est recommandée pour les hydronéphroses légères à modérées, mais pas si l’affection est grave.
- Parfois, des antibiotiques seront également administrés pour empêcher la propagation ou l’aggravation d’une infection des voies urinaires (IVU). Les antibiotiques peuvent empêcher l’infection de se déplacer vers les reins. Ceci est particulièrement important chez les personnes qui n’ont qu’un seul rein ou qui souffrent de troubles du système immunitaire, comme le diabète ou le VIH.
- Des analgésiques ou des médicaments en vente libre peuvent être utilisés pour soulager la douleur.
- Une intervention chirurgicale peut être recommandée pour éliminer un blocage, mais elle n’est généralement nécessaire que dans les cas graves. Une intervention peut également être réalisée pour le reflux vésico-urétéral afin de réparer le défaut de la valve entre la vessie et l’uretère, empêchant ainsi l’urine de s’écouler dans le mauvais sens. Les options chirurgicales sont les suivantes : la chirurgie ouverte, pratiquée sous anesthésie générale et impliquant une incision dans le bas de l’abdomen, la chirurgie laparoscopique assistée par robot, qui utilise une incision plus petite pour réparer la valve entre l’uretère et la vessie, ou la chirurgie endoscopique, qui implique l’insertion d’un tube (cystoscope) dans l’urètre et l’injection d’un agent gonflant pour renforcer la capacité de la valve à se fermer.(11)
- En cas d’insuffisance rénale, une dialyse ou une transplantation rénale peut être nécessaire.
5 moyens naturels de gérer les symptômes de l’hydronéphrose et de les prévenir
1. Restez hydraté
Boire beaucoup d’eau et de liquides aide à diluer l’urine et à éliminer les bactéries du système urinaire. Essayez de boire au moins huit verres d’eau par jour, par exemple en prenant un verre toutes les heures environ lorsque vous êtes éveillé. Si votre bébé ou votre enfant est atteint d’hydronéphrose, encouragez-le à boire davantage en lui préparant des jus de fruits fraîchement pressés, des sucettes glacées ou des tisanes fraîches. Cependant, vous et votre enfant devez éviter les jus et les boissons gazeuses contenant des agrumes et de la caféine, car ils peuvent irriter la vessie et aggraver la douleur.
2. Réduire la douleur associée au gonflement
Si vous souffrez de douleurs autour de l’abdomen ou du dos, essayez d’appliquer une compresse chaude, comme un coussin chauffant ou une serviette chaude et humide. Vous pouvez préparer une serviette ou une couverture chaude en la plaçant dans le sèche-linge pendant quelques minutes. Appliquez doucement la serviette sur l’abdomen pendant environ 15 minutes, plusieurs fois par jour, ou chaque fois que cela est nécessaire. Veillez simplement à ce que la serviette/compression ne soit pas très chaude pour ne pas brûler la peau.
3. Évitez les rétentions, la constipation et les efforts.
Essayez d’uriner environ toutes les deux heures, ou plus si nécessaire. Ne retenez pas l’urine, ce qui peut aggraver l’inconfort.
La constipation peut également aggraver la douleur et le gonflement de l’abdomen, alors prenez des mesures pour la prévenir :
- Mangez suffisamment de fibres, provenant par exemple d’aliments riches en fibres comme : une variété de légumes et de fruits frais, des noix, des graines, des légumineuses/fèves trempées, des avocats et de la noix de coco.
- Buvant suffisamment de liquides
- Rester actif autant que possible, par exemple en faisant des exercices doux comme la marche ou les étirements.
- Dormir suffisamment et gérer le stress
- Prendre un supplément de magnésium si nécessaire avant de se coucher, afin de faciliter le relâchement des selles et de détendre les muscles du bassin (pour plus de sécurité, consultez votre médecin avant de prendre un nouveau supplément).
- Consommer des graines de chia et de lin trempées dans l’eau, qui absorbent le liquide et forment un gel qui aide à lubrifier les selles.
- Utiliser du gel d’aloe vera ou de la cosse de pysillium.
4. Aidez à prévenir les calculs rénaux
Vous avez plus de risques de développer des calculs rénaux si vous prenez des diurétiques (qui peuvent entraîner une déshydratation), si vous avez des antécédents d’infections urinaires chroniques, de goutte, d’hyperthyroïdie et de difficultés à digérer normalement les minéraux ou si vous êtes très inactif.
Vous êtes moins susceptible de développer des calculs rénaux si vous avez une alimentation saine, alcalinisante et pauvre en oxalates.(12) Voici quelques-uns des meilleurs aliments pour favoriser la santé des reins et aider à prévenir les calculs rénaux :
- Les légumes et les fruits frais – Certaines recherches montrent que les personnes qui suivent un régime essentiellement végétal, pauvre en produits laitiers et en viande, ont tendance à avoir moins de calculs rénaux. Parmi les bons choix, citons les bananes, les légumes verts feuillus de toutes sortes (et le jus de légumes frais), les légumineuses germées, les céréales germées, le poisson et de petites quantités de volaille élevée en plein air.
- Aliments riches en vitamine E – Baies, huile d’olive, amandes, avocats et courge musquée.
- Aliments alcalins – Jus de citron, vinaigre de cidre de pomme, miel brut, smoothies verts, légumes de mer et légumes frais.
- Aliments riches en magnésium et en potassium – Les légumes verts à feuilles, les légumes crucifères, le melon, les bananes, le cacao et l’avocat, par exemple.
- Céréales germées (par opposition aux produits céréaliers raffinés) – La germination des céréales réduit leur teneur en antinutriments, ce qui rend leurs nutriments plus digestes.
Veillez à réduire la consommation d’aliments transformés et raffinés. Limitez ou évitez : les aliments et boissons sucrés, les céréales non germées ou raffinées, les aliments naturellement riches en acide oxalique (notamment : épinards, rhubarbe, tomates, chou vert, aubergines, betteraves, céleri, courge d’été, pamplemousse/jus de pamplemousse, patates douces, cacahuètes, amandes, myrtilles, mûres, fraises et persil), les viandes transformées et la charcuterie, l’excès de vitamine C et de zinc, la caféine et l’alcool.
Il est également important de rester hydraté. Les suppléments qui peuvent aider à réduire les problèmes rénaux comprennent le magnésium, les vitamines B, l’extrait de canneberge, le jus/gel d’aloe vera et les huiles essentielles telles que l’huile essentielle de citron, d’orange, de citron vert ou d’hélichryse. De plus, si votre médecin estime que vous présentez un risque élevé de complications dues aux calculs rénaux, il peut vous recommander de prendre des médicaments qui peuvent aider à les prévenir.
5. Réduisez votre risque d’infections urinaires sévères
Vous trouverez ci-dessous des conseils qui peuvent vous aider à prévenir les infections urinaires, ou à éviter qu’elles ne s’aggravent et ne se propagent :
- Pratiquez le sexe sans risque. Limitez le nombre de partenaires que vous avez, utilisez des protections et urinez peu après.
- Consultez régulièrement votre médecin pour un contrôle annuel, notamment pour un frottis ou un test d’urine. Signalez toujours rapidement tout symptôme d’infection urinaire, comme une douleur ou une sensation de brûlure.
- Prenez quotidiennement un supplément de probiotiques et mangez des aliments riches en probiotiques.
- Buvez beaucoup de liquides.
- Urinez souvent, ce qui permet d’évacuer les bactéries qui ont pu pénétrer dans l’urètre.
- Essuyez-vous correctement, de l’avant vers l’arrière, surtout après avoir été à la selle. Cela permet d’éviter que les bactéries ne pénètrent dans l’urètre.
- Portez des vêtements et des sous-vêtements amples pour garder l’urètre sec et permettre la circulation de l’air. Évitez de porter des jeans serrés ou des matières comme le nylon qui peuvent emprisonner l’air et les bactéries.
- Buvez du jus de canneberge frais.
- Consommez régulièrement de l’ail ou prenez des gélules d’ail.
- Utilisez des huiles essentielles de clou de girofle, de myrrhe et d’origan pour aider à améliorer les symptômes de l’infection urinaire.
Précautions
Si vous ou votre enfant êtes traités pour une hydronéphrose, y compris si vous prenez des antibiotiques ou d’autres médicaments, il est important d’être suivi régulièrement et de consulter votre médecin pour des examens physiques et des analyses d’urine. Cela peut aider à détecter les infections à un stade précoce et à prévenir les complications.
Votre médecin voudra probablement effectuer des examens de la vessie et des reins à intervalles réguliers afin de déterminer si la situation s’améliore ou si le reflux vésico-urétéral s’aggrave. Assurez-vous de bien comprendre à quelle fréquence vous ou votre enfant devez être examiné afin de prévenir les lésions rénales et autres problèmes graves.
Réflexions finales
- L’hydronéphrose désigne l’excès de liquide qui s’accumule à l’intérieur d’un rein (gonflement) en raison d’une rétention d’urine. Ce phénomène n’affecte généralement qu’un seul rein, mais peut parfois toucher les deux.
- Des douleurs au niveau des reins, une sensibilité dans le dos et l’abdomen, des changements dans la miction, des infections urinaires, de la fièvre et des urines sanguinolentes sont autant de signes indiquant qu’il peut y avoir un problème avec vos reins.
- Les facteurs de risque de l’hydronéphrose sont les suivants : être un homme, antécédents familiaux/facteurs génétiques, calculs rénaux, antécédents de cancer affectant le système urinaire, caillots sanguins, hypertrophie de la prostate, etc.
- Les traitements conventionnels de l’hydronéphrose comprennent l’observation et l’attente (cas bénins), les antibiotiques, les médicaments antidouleur et parfois la chirurgie.
- Pour prendre soin de vos reins et gérer les symptômes de l’hydronéphrose, les remèdes naturels sont les suivants : rester hydraté, avoir une alimentation riche en nutriments, uriner fréquemment, prévenir la constipation et prévenir les infections urinaires et les calculs rénaux en pratiquant des rapports sexuels protégés, en prenant des suppléments bénéfiques, etc.