En tant qu’aidant d’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer, vous savez que l’agitation et le comportement agressif peuvent survenir de temps à autre.
Il existe de nombreuses raisons à cela, mais certaines peuvent être plus difficiles à identifier que d’autres :
- Douleur ou inconfort physique. Les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer peuvent ne pas être en mesure de vous faire savoir qu’elles sont blessées ou qu’elles se sentent mal à l’aise. Les infections des voies urinaires ne sont pas rares chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer. La constipation ou une couche mouillée ou souillée peuvent aussi causer de l’inconfort et mener à l’agitation.
- Changements soudains et surstimulation. Modifier une routine établie peut être difficile pour une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer. De même, les nouvelles personnes, les grandes foules et les bruits forts peuvent être des déclencheurs potentiels de comportement agressif.
- Effets secondaires des médicaments. Les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer qui prennent plusieurs médicaments courent un plus grand risque d’interactions médicamenteuses. Ces interactions peuvent entraîner de l’agitation et de l’agressivité.
- Latristesse ou la frustration. L’agitation peut survenir si la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer se sent seule et isolée des autres. La perte de certaines libertés – la conduite automobile, par exemple – est un autre facteur qui peut entraîner la frustration et la colère. La maladie d’Alzheimer entraîne de la confusion, de sorte que le fait de recevoir trop d’instructions à la fois ou d’être poussé à faire quelque chose de difficile peut être frustrant et déclencher un comportement agressif.
N’ignorez pas le problème
Si vous pensez voir des signes précoces de frustration, d’agitation ou d’agressivité chez un proche atteint de la maladie d’Alzheimer, agissez rapidement. Vous pourriez être en mesure de calmer la situation avant qu’elle ne s’aggrave. Voici quelques mesures que vous pouvez prendre pour désamorcer une situation avant que quelqu’un ne soit blessé.
Écoutez patiemment les préoccupations de la personne et répondez d’une voix calme et apaisante. Essayez de comprendre ce que la personne peut ressentir, plutôt que de simplement répondre à ses actions. Par exemple, vous pouvez dire : « On dirait que vous n’aimez pas la musique forte. Voudriez-vous la baisser ? »
Si vous en êtes capable, distrayez la personne en lui trouvant une nouvelle activité à faire, comme de la musique ou de l’art, ou en lui offrant une collation – tout ce qui pourrait détourner son attention de la source de sa frustration.
Si la personne se sent agitée et agitatrice, essayez de faire une promenade ou une autre activité physique légère. Cela peut être un bon exutoire pour son énergie. Un peu d’exercice plusieurs heures avant le coucher est également un bon moyen de compenser l’agitation que de nombreuses personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ressentent le soir.
Les patients atteints de la maladie d’Alzheimer ont parfois des hallucinations, qui peuvent être angoissantes ou plutôt bénignes. N’essayez pas de les convaincre que ce qu’ils voient n’est pas réel. Si la personne semble vivre dans le passé, parlez-lui comme si vous y étiez aussi. Si l’hallucination est bouleversante, essayez de lui parler d’une voix apaisante et de la caresser doucement – cela peut la distraire de l’hallucination et l’amener à se concentrer sur vous.
5. Gardez les objets de sécurité à proximité
Les photographies, les souvenirs et autres objets personnels peuvent avoir un effet apaisant sur les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et les aider à se sentir en sécurité. Ayez ces objets à portée de main pour aider la personne à se souvenir de ses souvenirs heureux.
Parfois, le stress d’un aidant peut déclencher de l’agitation ou de l’agressivité chez un patient atteint de la maladie d’Alzheimer. Prenez une pause de temps en temps pour vous vider la tête et vous ressourcer.
Si la situation échappe à votre contrôle, n’ayez pas peur d’appeler à l’aide d’autres amis, de membres de la famille ou même du 911. Dans une situation grave, vous devrez peut-être maîtriser la personne jusqu’à l’arrivée des secours. Discutez avec le médecin de votre proche des médicaments qui pourraient l’aider à prévenir les épisodes d’agression, ou d’autres moyens de régler les problèmes potentiels avant qu’ils n’atteignent ce stade.